En 2018, Kingdom Come: Deliverance s’est imposé comme un OVNI vidéoludique, bousculant les conventions du RPG avec sa quête de réalisme brut, loin des récits épiques embellis par la magie et les dragons. Pas de prophéties grandioses, pas d’élus des dieux. Juste un jeune forgeron analphabète, Henry de Skalitz, propulsé au cœur des tourments d’un royaume en guerre, avec pour seules armes sa maladresse et une volonté tenace d’écrire sa propre destinée. Cette approche, audacieuse à l’époque, a laissé une empreinte indélébile, divisant autant qu’elle a fasciné, devenant un symbole d’authenticité crue, de combats âpres et de boue plus que de gloire.
Sept ans plus tard, Warhorse Studios revient à la charge avec Kingdom Come: Deliverance II, un titre attendu comme le messie par une communauté de joueurs avides de replonger dans cette Bohême du XVe siècle aussi majestueuse que décadente. Disponible ce 4 février 2025 sur Xbox Series, PlayStation 5 et PC, cette suite promet de pousser encore plus loin les limites du réalisme, tout en corrigeant les aspérités qui avaient fait grincer des dents. Le moteur de jeu a été repensé, l’intelligence artificielle affinée, et le monde… agrandi à perte de vue. Mais derrière ces améliorations techniques, la question demeure : le cœur du jeu, cette essence viscérale d’humanité brute, est-il toujours là ?
Car Kingdom Come: Deliverance II n’est pas simplement un RPG médiéval. C’est une chronique d’hommes ordinaires face à l’effondrement des certitudes. Un jeu où la faim est un ennemi aussi redoutable qu’un chevalier en armure, où un mot de travers peut sceller votre destin, et où chaque cicatrice raconte une histoire. Warhorse Studios n’a jamais cherché à plaire à tout le monde ; ils ont choisi de raconter l’Histoire, avec un grand “H”, dans toute sa rugosité. Fini les héros parfaits et les quêtes chevaleresques où l’honneur triomphe toujours. Ici, la survie est une victoire, et la moralité un luxe que peu peuvent s’offrir.
Mais alors, dans ce monde où le sang sèche plus vite que les larmes, que reste-t-il à Henry ? L’apprenti forgeron est-il devenu maître de sa propre forge, ou simple pion dans un échiquier où les rois tombent aussi facilement que les paysans ? Et surtout, dans un royaume qui brûle, quel poids a encore la justice d’un homme ?
La Chute des Rois, l’Éveil des Hommes
Dans Kingdom Come: Deliverance II, l’histoire reprend là où le premier chapitre s’était arrêté, mais l’insouciance d’Henry de Skalitz est un souvenir lointain. Le jeune forgeron, jadis naïf et animé par une simple soif de vengeance, est devenu un homme façonné par la guerre, la trahison, et la perte. Ce n’est plus un garçon cherchant des réponses ; c’est un survivant naviguant dans les eaux troubles d’une Bohême fracturée par la cupidité et la soif de pouvoir.
Le jeu plonge le joueur au cœur de la guerre civile entre le roi Sigismond de Luxembourg et son frère captif, Venceslas IV, une lutte fratricide où l’ambition des puissants écrase les humbles sans même qu’ils en soient conscients. Ce contexte historique, magnifiquement reconstitué, n’est pas qu’un simple décor. Il est le moteur d’une intrigue où les grandes batailles ne sont que la surface d’un océan de complots, d’alliances fragiles, et de traîtrises silencieuses.
Henry, désormais écuyer au service de Sir Radzig Kobyla, est propulsé dans des enjeux qui le dépassent. Mais contrairement à de nombreux RPG où le héros devient rapidement un sauveur mythique, ici, vous restez un homme parmi les hommes, pris dans l’engrenage d’un destin qui ne vous appartient jamais vraiment. Henry n’est pas un leader charismatique capable de galvaniser des armées par sa seule présence. Il est un pion, un messager, un soldat… et c’est justement cela qui rend son parcours si authentique.
Le jeu explore avec brio l’évolution psychologique de ses personnages. Henry n’est pas figé dans une posture héroïque : il doute, il échoue, il se relève, souvent brisé, parfois changé. Ses relations avec les autres personnages sont au cœur de l’expérience. Les dialogues ne sont pas de simples arbres à choix multiples, mais des joutes verbales où chaque mot compte, où la réputation d’Henry influence la manière dont il est perçu par ses alliés comme par ses ennemis.
Le casting de personnages secondaires est une véritable réussite. Sir Hans Capon, l’aristocrate arrogant mais loyal, revient avec sa verve et son insouciance de façade, masquant des blessures plus profondes. Theresa, la jeune femme rescapée du massacre de Skalitz, n’est plus seulement un intérêt romantique ; elle est devenue un symbole de résilience, un miroir des choix d’Henry. Quant à Sir Radzig, figure paternelle complexe, il incarne cette noblesse pragmatique, tiraillée entre honneur et nécessité politique.
Mais ce sont souvent les personnages rencontrés en marge des grandes quêtes qui marquent le plus. Des paysans fatigués par la guerre, des moines déchirés entre foi et survie, des bandits aux motivations plus humaines qu’il n’y paraît. Chacun d’eux est écrit avec un souci de réalisme qui confère au jeu une profondeur rarement atteinte. Ici, même le plus humble des PNJ peut vous surprendre par la richesse de son histoire.
L’intrigue principale, elle, est un chemin sinueux, oscillant entre drame personnel et fresque politique. Pas de prophéties grandiloquentes, pas de reliques magiques à sauver. Juste des hommes et des femmes pris dans la tourmente de leur époque, où la frontière entre le bien et le mal est aussi floue qu’un horizon obscurci par la fumée des villages incendiés.
Kingdom Come: Deliverance II ne vous demande pas de sauver le monde. Il vous demande de survivre dans un monde qui n’a pas besoin de vous, de naviguer entre vos principes et les compromis nécessaires. Et c’est précisément là que réside sa force : dans cette capacité à raconter des histoires qui résonnent parce qu’elles sont humaines, fragiles, imparfaites.
L’Art Brut de Survivre
Kingdom Come: Deliverance II ne cherche pas à séduire par des artifices spectaculaires. Il s’ancre dans une rigueur systémique, où chaque mécanique de gameplay est un écho de son univers : rude, exigeant, parfois impitoyable. C’est un RPG où l’on ne gagne pas des batailles à coups de statistiques optimisées et de pouvoirs surnaturels, mais par la maîtrise de la patience, de la stratégie, et de la résilience.
Le système de combat, déjà une signature du premier opus, a été repensé et affûté comme une lame bien forgée. Plus fluide, mais toujours ancré dans un réalisme rigoureux, il repose sur des principes de physique et de timing. Oubliez les enchaînements spectaculaires et les combos irréalistes : ici, un coup d’épée mal placé peut vous coûter la vie. Les affrontements sont des duels nerveux, où chaque geste doit être calculé. La direction des attaques, la gestion de la distance, le contrôle de l’endurance… tout est question de maîtrise et de sang-froid. Les combats contre plusieurs adversaires sont particulièrement tendus, car ils exigent de la tactique pure : se repositionner, utiliser le terrain, et savoir quand fuir, car parfois, la retraite est la plus sage des victoires.
Les armes elles-mêmes ont une importance capitale. Épées longues, haches, masses d’armes : chacune offre un gameplay distinct. L’usure de l’équipement est de retour, mais mieux intégrée : négliger l’entretien de votre lame peut la rendre moins efficace, forçant le joueur à prendre soin de son matériel comme un véritable chevalier. L’armure, quant à elle, n’est pas un simple multiplicateur de défense. Chaque pièce a ses faiblesses et ses forces, et il n’est pas rare de devoir choisir entre mobilité et protection, en fonction de la situation.
Le système de progression abandonne les classiques points d’expérience au profit d’une évolution organique. Vous devenez meilleur en pratiquant. Plus vous combattez, plus votre technique s’affine. Plus vous lisez, plus votre alphabétisation s’améliore. Cette approche immersive donne un sentiment de progression tangible, où chaque compétence acquise est le fruit d’un effort concret, pas d’un simple clic sur un arbre de talents.
L’intelligence artificielle des PNJ a également été grandement améliorée. Les ennemis ne sont plus de simples sacs à PV. Ils observent, s’adaptent, et peuvent même vous tendre des embuscades intelligentes. La vie des villages et des camps est d’une crédibilité saisissante. Les habitants suivent des routines dynamiques, réagissent à votre réputation, à votre apparence, et à vos actions passées. Se balader avec une armure sanglante ou une épée dégainée dans une taverne n’est pas sans conséquence : les regards se font méfiants, les conversations s’interrompent. Chaque interaction est un acte social autant qu’une mécanique de jeu.
Le level design s’étend désormais sur un monde plus vaste, mais loin d’être vide. La Bohême est un personnage à part entière. Ses forêts denses, ses champs battus par le vent, ses villes en effervescence sont des lieux vivants, où l’exploration est récompensée non par des marqueurs sur une carte, mais par la curiosité naturelle du joueur. Il n’y a pas de GPS magique pour vous guider. L’orientation se fait à l’aide de la topographie, des repères visuels, et parfois même des indications des villageois. Cette approche renforce l’immersion : se perdre est une expérience en soi, un moyen de découvrir des histoires cachées et des rencontres inattendues.
Les quêtes secondaires, loin des traditionnelles missions de “FedEx”, sont de véritables récits en miniature, avec des conséquences réelles. Résoudre un conflit familial peut avoir des répercussions sur la dynamique d’un village entier. Aider un seigneur dans ses manigances politiques peut fermer des portes ailleurs. Le système de réputation est plus nuancé, affectant non seulement des individus, mais des factions entières. Vos choix façonnent votre image, mais aussi celle des lieux que vous traversez.
La gestion de la survie reste un pilier du gameplay. Manger, dormir, prendre soin de ses blessures : des détails qui deviennent des priorités en pleine campagne militaire. L’épuisement, la faim, la maladie sont des dangers aussi mortels que n’importe quel soldat. Le jeu n’hésite pas à vous rappeler que vous êtes un être de chair et de sang, pas un héros invincible. Même un simple voyage entre deux villages peut tourner au drame si l’on part mal préparé.
Un ajout notable est le système de siège, qui offre des batailles d’envergure où la stratégie prime. Il ne s’agit pas de charger tête baissée. Il faut gérer les ressources, les positions, et la coordination des troupes. Ces moments spectaculaires sont des points culminants qui viennent rythmer la progression, offrant des sensations d’immersion totale dans le chaos de la guerre médiévale.
Enfin, l’attention portée aux détails historiques est toujours aussi impressionnante. Le système juridique du jeu reflète la complexité des lois médiévales. Commettre un crime n’entraîne pas simplement une prime sur votre tête : il faut gérer des conséquences sociales et légales, pouvant aller d’une amende à des procès, voire la prison. Cela ajoute une couche de réalisme rarement vue dans le RPG occidental.
Kingdom Come: Deliverance II ne cherche pas à plaire à tous les publics. Il vous défie, vous frustre parfois, mais toujours avec une cohérence implacable. C’est un jeu qui récompense la patience, l’observation, et la réflexion, où chaque succès a un goût amer d’effort accompli, et chaque échec est une leçon gravée dans le cuir de votre expérience.
La Bohême Peinte de Lueurs et de Larmes
Kingdom Come: Deliverance II est un hommage visuel et sonore à une époque où la beauté et la brutalité coexistaient dans un équilibre précaire. Warhorse Studios n’a pas simplement créé un monde à explorer ; ils ont façonné une reconstitution vivante d’un XVe siècle où chaque paysage, chaque village, chaque visage semble imprégné de l’histoire qu’il porte. L’évolution graphique par rapport au premier opus est spectaculaire, non pas par des artifices tape-à-l’œil, mais par une authenticité palpable, où la lumière, la matière et le son deviennent des narrateurs silencieux.
Visuellement, la Bohême est un tableau en perpétuel mouvement. Les forêts, denses et oppressantes, vibrent sous le bruissement des feuilles, tandis que les champs s’étendent à perte de vue, piqués de fermes isolées et de sentiers boueux. La gestion de la lumière naturelle est remarquable. L’aube se lève dans des teintes orangées qui caressent les armures ternies, tandis que le crépuscule enveloppe le monde d’une douceur mélancolique, avant de céder la place à une nuit noire, où la lueur vacillante des torches est votre seul repère.
Le système météorologique dynamique n’est pas qu’un effet esthétique ; il influence la jouabilité. La pluie transforme les routes en traquenards glissants, les armures deviennent des fardeaux sous un soleil de plomb, et le brouillard réduit la visibilité lors des embuscades. Chaque variation climatique est un rappel que la nature, indifférente aux querelles humaines, continue de respirer et de changer. L’eau, qu’il s’agisse de rivières calmes ou de flaques boueuses, bénéficie d’un travail sur les reflets et la transparence qui renforce cette immersion organique.
Le charadesign reflète cette même attention au détail. Les visages sont marqués par la vie : rides d’expression, cicatrices mal cicatrisées, dents imparfaites. Les personnages secondaires ne sont pas des clones générés aléatoirement ; chacun possède une identité visuelle distincte, renforcée par des vêtements sales, usés, rapiécés selon leur statut social. L’armure d’un chevalier brille différemment selon son entretien, et le sang qui y adhère après un combat ne disparaît pas comme par magie. Il faut nettoyer, polir, entretenir — parce que dans ce monde, l’apparence n’est pas un choix cosmétique, mais une question de respect et de survie.
Les animations faciales ont été grandement améliorées, rendant les dialogues plus vivants, moins rigides. Le regard d’un interlocuteur fuyant, un sourcil légèrement levé, un rictus nerveux… autant de micro-détails qui enrichissent les interactions, permettant de lire entre les lignes, au-delà des mots prononcés. Le langage corporel est un vecteur d’informations à part entière.
Le design des villes et villages est une prouesse d’authenticité historique. Chaque ruelle, chaque place de marché, chaque fortification semble avoir une histoire propre. La reconstitution architecturale est d’une précision quasi documentaire : des églises gothiques aux maisons en torchis, des moulins à vent perchés sur des collines aux tavernes crasseuses où l’odeur de la sueur semble presque palpable à travers l’écran. Ce n’est pas un monde idéalisé ; c’est un monde vécu, où la crasse et la poussière sont des témoignages d’un quotidien rude.
Côté bande-son, Kingdom Come: Deliverance II opte pour une partition orchestrale subtile mais immersive, signée par Jan Valta, déjà à l’œuvre sur le premier volet. La musique ne cherche pas à dominer l’expérience ; elle accompagne, elle respire avec le monde. Les thèmes orchestraux, souvent discrets, émergent lors de moments clés : un simple arpège à la harpe lors d’une balade à cheval à l’aube, des cuivres graves résonnant lors d’une bataille désespérée, des chœurs sombres émergeant dans les catacombes d’un monastère oublié.
Les ambiances sonores sont un chef-d’œuvre de minutie. Le vent qui siffle dans les arbres, le clapotis de l’eau contre la coque d’une barque, les rumeurs d’un marché grouillant de vie — tout est pensé pour créer une texture sonore immersive. Chaque village a son identité auditive, des cloches d’église aux cris des vendeurs ambulants. La spatialisation du son est particulièrement réussie, vous permettant de localiser des conversations à distance ou d’entendre le cliquetis d’une armure avant même de voir son porteur.
Les bruits des combats sont viscéraux, brutaux. Le choc métallique des lames, le craquement sinistre d’un os brisé sous l’impact d’une masse, le souffle court d’un adversaire épuisé : tout est fait pour rendre chaque affrontement physiquement tangible. Même le silence, dans ce jeu, est une arme. Lors d’une infiltration nocturne, l’absence de bruit amplifie la tension, chaque pas résonnant comme un risque calculé.
Enfin, la voix des personnages est d’une authenticité rare. Le doublage, riche en intonations et en accents variés, donne vie à des dialogues crédibles. Les acteurs ne récitent pas des lignes de texte ; ils incarnent des personnages qui vivent, mentent, rient, crient, pleurent. Les langues et dialectes de l’époque sont respectés, renforçant cette impression d’être un voyageur égaré dans le temps.
Les Détails Qui Forgent la Légende
Si Kingdom Come: Deliverance II impressionne par sa narration, son gameplay et sa direction artistique, il est également important de souligner des aspects techniques et mécaniques qui façonnent l’expérience dans sa globalité. Sur Xbox Series, le jeu bénéficie d’une optimisation solide. Les temps de chargement sont considérablement réduits, permettant des transitions fluides entre les zones, sans rupture d’immersion. Le jeu tourne en 4K dynamique à 60 FPS, offrant une fluidité appréciable, notamment lors des combats les plus intenses et des grandes batailles impliquant des dizaines de personnages.
Cependant, malgré cette optimisation, Kingdom Come: Deliverance II n’est pas exempt de quelques imperfections techniques. Des bugs mineurs subsistent, comme des problèmes de collision, des animations faciales parfois rigides lors de dialogues secondaires, ou encore des PNJ affichant des comportements étranges dans des situations précises. Rien de rédhibitoire, mais des éléments qui rappellent la complexité d’un monde aussi riche et dynamique.
L’interface utilisateur a été revue pour offrir une expérience plus fluide. Le système d’inventaire, très critiqué dans le premier opus pour sa lourdeur, est désormais plus ergonomique. La gestion de l’équipement est intuitive, avec des filtres améliorés pour trier rapidement les armes, armures et objets divers. De même, la carte du monde est plus lisible, tout en conservant l’aspect réaliste d’une carte médiévale : pas de GPS magique, mais des repères visuels cohérents.
Le système de sauvegarde a également été ajusté. Si le premier jeu imposait des restrictions strictes (nécessitant la consommation de schnaps de sauvetage), cette suite propose un équilibre plus souple, avec des sauvegardes automatiques à des points clés tout en conservant la possibilité de sauvegarder manuellement, moyennant des ressources limitées. Cela permet de conserver la tension des choix importants, sans pour autant punir inutilement le joueur.
L’IA a fait un bond en avant. Les ennemis adaptent leurs tactiques en fonction de votre style de combat : ils tentent des prises en tenaille, exploitent les faiblesses de votre équipement, et n’hésitent pas à fuir si le combat tourne mal. En dehors des combats, les PNJ vivent selon des routines dynamiques : ils travaillent, prient, dorment, et réagissent à des événements imprévus, comme une attaque de bandits ou un changement de climat soudain. Cette dynamique donne au monde un caractère organique, où l’on a véritablement l’impression d’évoluer dans une société vivante.
L’un des aspects les plus fascinants de Kingdom Come: Deliverance II est son système de justice évolutif. Commettre un crime n’est pas simplement une question de réputation. Si vous êtes pris en flagrant délit, vous devrez faire face à des procédures judiciaires complexes : amendes, procès devant des seigneurs locaux, voire emprisonnement. La gravité des sanctions dépend de votre statut social, de vos relations, et même de votre habilité à corrompre les autorités. Ce système renforce la sensation que vos actions ont des conséquences tangibles, affectant durablement votre parcours.
Le jeu offre également des options de personnalisation avancées, non seulement pour l’équipement, mais aussi pour les interactions sociales. Le système de dialogue dynamique prend en compte votre apparence : un noble en armure rutilante n’aura pas le même impact qu’un paysan crasseux. Votre niveau d’hygiène, votre santé et même votre haleine peuvent influencer les résultats des négociations. Ce souci du détail pousse l’immersion à des sommets rarement atteints dans un RPG.
À noter, Kingdom Come: Deliverance II reste une expérience solo pure. Aucun mode multijoueur n’est présent, un choix assumé par Warhorse Studios pour se concentrer sur la richesse de la narration et la profondeur du gameplay. Ce parti pris permet d’offrir un monde cohérent, sans compromis pour s’adapter à des mécaniques en ligne.
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